Bill Bruford, le brelan
Bill Bruford en trois titres, parce que personne n'a demandé. Qui ça ? Oui, un batteur. Le plus grand, probablement. Album écarlate, œuvre au noir frippienne, riff diabolus in musica, basse feulante sur la danse étourdissante des drums.
Yes, avant le Roi Pourpre. Et puis après, d'ailleurs. Course-poursuite insensée avec le riff puis symphonies de décalages sur la ligne solaire & rocailleuse de la basse de Squire. Chant céleste à 3'40 : ça n'était donc qu'une intro.
Harper délaisse sa folk souveraine, fraye avec la fée électricité & remplace Page par le combo Chris Spedding / David Gilmour. Une rythmique ? John Paul Jones et Bill, tiens. Numéro de claquettes ? Aucun. L'efficacité rusée.