Mick Taylor: le brelan
Mick Taylor en trois titres, parce que personne n'a demandé. Avant et après qui-vous-savez, s'entend. 1967, prend le relais de Peter Green chez tonton Mayall & improvise pour se faire les doigts. La pentatonique unique, cosmique. 18 ans.
Un peu lésé, fatigué du rock & roll circus, la cloison nasale fragilisée aussi, Mick quitte les Glimmer Twins et fricote jazz-rock avec Jack Bruce et les über-hippies de Gong, ici revenus du electrical calendos pour un space-rock exigeant.
1979, à mille pieds de la concurrence bluesy qui fait rage, se fend d'un album solo, avec du Gong en backing-band et tape country, blues et prog-rock. Explose en 12 minutes émancipatrices, et quelques notes finales vengeresses. 30 balais.